Le moment littéraire
Les nounours
Un de mes petits textes - 2014
►Pourquoi j’aime les nounours
Les nounours ont un rôle très important dans la vie de la plupart des gens.
Dès la petite enfance c’est le copain qu’on cajole et qui nous fait oublier nos larmes, c’est le doudou sans lequel on ne peut pas s’endormir… mais son rôle ne s’arrête pas là, et souvent il nous suit dans toutes les étapes de la vie, bien qu’on ait parfois quelques pudeurs à le montrer.
A l’adolescence, il devient la mascotte de l’équipe, celui qui porte chance et qu’on habille aux couleurs du club. Il suit tous les déplacements, regarde les rencontres bien sagement posé sur le banc de touche, puis assis devant les joueuses pour la photo-souvenir d’une belle victoire… et si on a perdu on ne lui en tient pas rigueur. Il faut noter que si les filles n’ont pas de honte à le trimbaler partout avec elles, les garçons par contre, n’en ont généralement pas… ou alors bien caché au fond du sac de sport !
Quand on prend de l’âge il devient moins présent, mais on le conserve dans un coin de la maison.
On n’oublie jamais le nounours de notre enfance… le mien s’appelle Bibi, il est aussi âgé que moi et je l’ai toujours dans ma chambre !
►Pourquoi parfois je déteste les nounours
Alors que j’ai toujours aimé mon Bibi, qui est mon petit compagnon de toujours, plusieurs fois dans mon adolescence et dans ma vie de sportive, il m’est arrivé de haïr des mascottes habillées aux couleurs de nos adversaires, quand ces dernières l’exhibaient fièrement lors de leurs victoires.
Je les regardais parader avec un sentiment mélangé d’envie et de haine, ces nounours adverses qui nous avaient fait perdre et qui dansaient avec nos rivales insouciants de notre peine.
Maintenant dans la plupart des terrains de sports, les nounours sont «habités» par de jeunes danseurs.
Le notre est un Loup du Mercantour, et si j’apprécie beaucoup quand il danse lors de nos victoires, je déteste que les mascottes de nos adversaires manifestent leur joie d’avoir gagné…
Elles n’ont pas le droit, c’est indécent!
Un peu de compassion tout de même, pour nous autres qui sommes désolées d’avoir perdu !!!
Non mais !!! nous on a le droit, mais pas nos adversaires.